L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2024 pourrait entraîner des changements significatifs dans la politique américaine concernant l’intelligence artificielle (IA). Trump a exprimé son intention de réduire les régulations actuelles sur l’IA, estimant qu’elles freinent l’innovation et la compétitivité des États-Unis face à des pays comme la Chine.
Source: Le Monde
Lors de la convention du Parti républicain en juillet 2024, Trump a souligné la nécessité d’augmenter la puissance énergétique pour soutenir le développement de l’IA et de lever les obstacles réglementaires existants. Il a critiqué les politiques de l’administration précédente, les qualifiant de « politiques d’IA woke » qui, selon lui, entravent le progrès technologique.
Source: Le Monde
Cette approche pourrait conduire à une accélération du développement et de l’adoption de l’IA aux États-Unis, en favorisant un environnement plus propice à l’innovation. Cependant, des experts mettent en garde contre les risques potentiels d’une dérégulation excessive, notamment en matière de sécurité, de fiabilité des systèmes d’IA et de protection contre la désinformation.
Source: Wired
En somme, sous la présidence de Donald Trump, il est probable que les États-Unis adoptent une politique plus permissive envers l’IA, visant à stimuler l’innovation tout en soulevant des préoccupations quant aux implications éthiques et sécuritaires de cette technologie.
Et si les démocrates avaient gagné?
Si les démocrates avaient remporté l’élection, il est probable qu’ils auraient continué à promouvoir une approche plus encadrée et responsable de l’intelligence artificielle, axée sur la sécurité, l’éthique et la régulation pour protéger le public. L’administration précédente sous les démocrates avait déjà instauré plusieurs initiatives visant à réglementer l’IA pour éviter les abus, contrôler la diffusion de la désinformation, et garantir la transparence des algorithmes, notamment dans les secteurs public et privé.
Les démocrates auraient sans doute cherché à :
- Renforcer les régulations sur l’IA : Ils auraient probablement travaillé à établir des normes plus strictes pour le développement et l’utilisation de l’IA, notamment pour garantir que les systèmes d’IA soient conçus de manière éthique, en tenant compte de la sécurité et des droits individuels. Cela inclurait des réglementations plus strictes pour éviter les biais dans les modèles et les algorithmes.
- Promouvoir une IA éthique et équitable : Les démocrates ont souvent mis l’accent sur une IA équitable, visant à éviter les préjugés et la discrimination dans les technologies. Ils auraient probablement investi dans des initiatives visant à s’assurer que l’IA bénéficie à tous les segments de la société, notamment les communautés défavorisées et les minorités.
- Soutenir la recherche et la collaboration internationale : Ils auraient peut-être renforcé les partenariats avec d’autres pays, notamment ceux de l’Union européenne, pour établir des normes internationales en matière d’IA. La collaboration internationale aurait permis de mieux encadrer les développements de l’IA à l’échelle mondiale, pour s’assurer qu’elle soit utilisée de manière sécuritaire et transparente.
- Encadrer la recherche privée et soutenir les initiatives publiques : Les démocrates auraient probablement continué à soutenir des recherches menées par des agences publiques comme la National Science Foundation (NSF) ou les National Institutes of Health (NIH), tout en encadrant plus strictement les grandes entreprises technologiques pour assurer un développement responsable de l’IA.
- S’attaquer aux risques de désinformation et de manipulation : Avec la montée en puissance des IA génératives, les démocrates auraient probablement mis en place des législations visant à restreindre la création et la diffusion de fausses informations et de deepfakes. Ils auraient pu travailler avec les plateformes de médias sociaux pour améliorer la détection de la désinformation et renforcer la transparence dans l’utilisation de l’IA.
En résumé, une présidence démocrate aurait vraisemblablement favorisé une approche prudente et axée sur la régulation de l’IA, visant à équilibrer innovation et responsabilité sociale, tout en prenant en compte les enjeux de sécurité et d’éthique dans l’usage de cette technologie.
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